À Madagascar, le paludisme reste un problème majeur de santé publique, en particulier dans les zones tropicales humides. Transmise par les moustiques Anopheles, cette maladie peut avoir des conséquences graves si elle n’est pas prise en charge à temps. En l’absence de traitement, le paludisme peut entraîner une anémie sévère, des troubles respiratoires, des convulsions, un coma ou même la mort, notamment chez les jeunes enfants et les femmes enceintes. Heureusement, plusieurs mesures préventives efficaces existent. Voici un guide complet des précautions à adopter pour se protéger au quotidien.
1. Dormir sous une moustiquaire imprégnée
Les moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (LLIN) représentent une protection de base indispensable. Elles permettent non seulement d’éviter les piqûres pendant le sommeil, mais aussi d’éliminer les moustiques qui entrent en contact avec le tissu traité. Chaque membre du foyer devrait en disposer, surtout les enfants et les femmes enceintes, particulièrement vulnérables.
2. Éliminer les eaux stagnantes
Les moustiques se reproduisent dans les eaux stagnantes. Il est donc essentiel de :
- Vider les récipients inutilisés (pneus, bidons, pots de fleurs) ;
- Nettoyer régulièrement les gouttières et les canaux ;
- Couvrir les réserves d’eau (cuves, seaux) ;
- Remplacer l’eau des vases au moins une fois par semaine.
Ces gestes simples permettent de réduire les gîtes larvaires autour de la maison.
3. Porter des vêtements protecteurs
Il est recommandé de porter des habits longs couvrant les bras et les jambes, surtout à la tombée de la nuit. Les couleurs claires sont à privilégier, car elles attirent moins les moustiques que les teintes foncées. Pour une protection renforcée, certains répulsifs peuvent être appliqués sur les vêtements.
4. Utiliser des répulsifs cutanés
Les répulsifs sont essentiels pour compléter la protection, surtout en journée ou lors de déplacements. À la Pharmacie Miaro, nous proposons deux produits phares à base de DEET, reconnu pour son efficacité :
- Le lait répulsif antimoustique 90 ml – Masoala (19 600 Ar) : idéal pour une protection longue durée. Sa formule au DEET perturbe les capteurs olfactifs des moustiques, les empêchant de détecter la peau humaine.
- Le spray anti-moustique 250 ml – Masoala (14 200 Ar) : pratique pour un usage sur la peau et les vêtements. Il offre une protection immédiate, notamment en zones infestées.
L’utilisation de ces répulsifs est fortement recommandée, surtout pour les enfants à partir de 2 ans et les personnes qui sortent fréquemment en soirée ou dans les zones forestières.
5. Sécuriser son logement
Les habitations peuvent être aménagées pour limiter la présence de moustiques :
- Poser des moustiquaires aux fenêtres et sur les portes ;
- Fermer les ouvertures dès la tombée de la nuit ;
- Utiliser des serpentins, diffuseurs ou sprays insecticides ;
- Participer aux campagnes locales de pulvérisation (IRS) lorsqu’elles sont disponibles.
Ces mesures réduisent considérablement le risque de piqûres nocturnes.
6. Consulter avant un voyage en zone à risque
Certaines régions de Madagascar, notamment la côte Est, l’Ouest, et le Sud-Est, présentent un risque élevé de transmission. Si vous prévoyez un séjour dans ces zones, consultez un médecin pour une chimioprophylaxie (traitement préventif).
Ce traitement n’est pas systématique pour les résidents permanents, mais il peut être utile pour les voyageurs occasionnels ou les enfants envoyés en vacances dans les régions rurales.
7. Savoir reconnaître les symptômes
Le paludisme peut se manifester par :
- Fièvre brutale et persistante ;
- Frissons, sueurs froides ;
- Maux de tête, fatigue, nausées.
Dès l’apparition de ces signes, il est crucial de faire un test de dépistage rapide (TDR) dans un centre de santé. Un traitement antipaludique pris tôt garantit une guérison rapide.
Vivre à Madagascar implique d’être conscient des risques liés au paludisme, mais aussi de pouvoir les prévenir efficacement. L’utilisation combinée de moustiquaires, répulsifs comme ceux proposés par Pharmacie Miaro, et de mesures d’hygiène simples peut sauver des vies. N’attendons pas l’apparition des symptômes pour agir : la prévention reste notre meilleure défense.